Networkons !

management d'équipe / réseaux sociaux

Comme vous le savez, je suis en pleine recherche d’emploi depuis un bon mois et je constate une différence majeure entre la France et les États-Unis : l’importance du réseau (non pas qu’il soit inutile en France, mais il se cantonne à quelques secteurs en particulier, alors qu’ici c’est vital).

En France, il m’est arrivé 3 fois de chercher activement un emploi : en 2003, en 2007 et en 2010. A chaque fois, ma recherche consistait en deux choses : mettre mon CV en ligne et répondre aux offres d’emploi qui me plaisaient. Deux fois, j’ai trouvé suite à une annonce à laquelle j’avais répondu. Une fois, c’est un recruteur qui avait vu mon CV sur internet.

Aux États-Unis, ce n’est pas si simple (ou en fait, c’est plus simple… enfin ça dépend comment on le voit), presque tout est dans le networking : il faut rencontrer du monde. Alors je sors, j’essaye de m’intégrer à différents types de groupes, professionnels ou pas, francophones ou pas. A chaque fois, je parle de mon travail et il y a toujours quelqu’un qui connait quelqu’un (qui connait quelqu’un lui aussi…) qui peut me filer un tuyau, ou me proposer de faire passer mon CV dans sa boite. De ce que je peux constater, les américains sont toujours prêts à rencontrer de nouvelles personnes (qui viennent élargir leur propre réseau) et les français entre eux m’ont l’air de bien s’entraider aussi.

Plus précisément, voici comment j’ai rencontré de nouvelles personnes pour l’instant (si ça peut aider quelqu’un…) :

  • Les amis des amis : ça a été notamment le cas de la première personne que j’ai vraiment rencontré ici. Quelqu’un de formidable : un échange de mail, un coup de téléphone et une rencontre (avec ma première heure de conversation sérieuse en anglais ici) où il m’a donné plein de tuyaux de networking et des noms de personnes à rencontrer de sa part (que Mari a rencontrées et qui lui ont présenté d’autres personnes, etc… )
  • L’apéro-blog qui a lieu une fois par mois, où l’ambiance est très sympa, et qui permet de discuter de tous les sujets importants allant des vacances aux clubs de gym en passant par le contenu des lunch box des enfants. Tous les mois, j’attends le suivant avec impatience !
  • Les américains qui veulent améliorer leur niveau de français grâce à conversationexchange.com. De cette façon, j’ai rencontré des américains avec qui on a discuté moitié en anglais, moitié en français. Ils m’ont raconté l’histoire de leur quartier, leurs passions et ont répondu à mes questions bêtes du genre « qu’est-ce qu’il faut dire quand on décroche le téléphone ? ». De mon côté, je leur ai parlé de la France, de mon boulot (oui, forcément…) et j’ai répondu à leurs questions de vocabulaire.
  • L’école des enfants : tous les matins, je croise d’autres parents et on échange quelques mots. De temps en temps le week-end, j’invite un copain de Buzz ou Woody pour le goûter et pendant que les enfants se tapent dessus avec des petites voitures, nous discutons entre parents
  • La messe : je me suis trouvé une paroisse très sympa dans mon quartier et à chaque fois je discute avec des personnes différentes. En plus, ça me fait un cours d’anglais en même temps pour essayer de comprendre l’homélie
  • Les voisins : ici, les gens entament très facilement la discussion, dans l’ascenseur ou dans la salle de jeux par exemple. Bon, dans l’ascenseur on n’a pas tellement le temps de discuter boulot, alors je suis allée plusieurs fois avec Woody dans la salle de jeux de l’immeuble. J’ai ainsi pu rencontrer d’autres mamans avec qui on a bien papoté (c’est l’une d’elles qui m’avait donné les coordonnées de son pédiatre quand j’en avais besoin)
  • Les groupes tels qu’on en trouve sur meetup.com ou InterNations qui permettent de rencontrer d’autres personnes qui vivent dans le même quartier et de parler anglais.
  • Les réunions networking et en particulier celles de l’ANY. J’y suis allée pour la première fois cette semaine et c’était vraiment très intéressant, avec plein de conseils pour la recherche d’emploi et où j’ai rencontré encore plein de gens sympas !

Voilà donc, chaque sortie est pour moi l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes (que j’ajoute ensuite sur LinkedIn à peine rentrée chez moi) et ça marche plutôt pas mal, car j’ai deux pistes assez sérieuses en ce moment pour le travail, justement grâce au networking 🙂

2 commentaires sur mon article “Networkons !

  1. Je sais que reseauter est vital en Amérique du Nord mais je n’ai JAMAIS trouvé du boulot via mon réseau au Canada. Et pourtant jen ai fait des boîtes ! J’ai simplement répondu à des annonces ou j’ai été contactée par des agences de placement. En même temps je suis très mauvaise niveau networking et pour le coup je n’ai jamais rencontré personne qui connaissait quelqu’un dans ma branche. Je suis très sceptique avec le réseautage… Ça doit marcher c’est sur mais on trouve aussi sans crois moi !

  2. C’est exactement la même chose en Angleterre. Les réseaux d’expats ou il y a énormément d’entre aide, les réseaux à l’école, les voisins, les amis des amis, et la paroisse aussi.je trouve que les anglo saxons ont un tres grand sens de la communauté et de l’entre aide. Mais effectivement, quand tu débarques et que tu ne connais encore personne, ce n’est pas facile. Mais une fois intégrer, on se sent vraiment partie prenante de la vie de sa/ses communautés.

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