28/04/13

En vacances !

Ça y est, nous sommes tous les quatre en vacances et demain nous allons prendre l’avion pour New York !

Les bagages sont presque prêts et je n’en reviens pas d’avoir réussi à tout caser là-dedans pour 10 jours à 4 :

bagages

C’est l’excitation générale, même les enfants qui n’ont aucune idée de ce que c’est de prendre l’avion ou d’aller à l’étranger partagent notre enthousiasme 🙂

Moi : « Que va-t-on faire demain ? »
Buzz : « 0n va prendre l’avion ! »
Moi : « Pour aller où ? »
Woody : « Au Tazuni ! »
Moi : « et dans quelle ville ? »
Buzz : « à New York ! »
Moi : « Et que va-t-on faire, à New York ? »
Buzz : « On va aller à l’hôtel pour dormir ! »
Moi : « Oui, et encore ? »
Woody : « Prendre le bain ! »
Buzz : « et on va amener Roomba ou pas ? » (Roomba, c’est l’aspirateur)
Woody : « On va manger des hamburgers ! »

Vous voyez, ils sont plutôt bien briefés 😉

J’espère que le vol et l’arrivée sur place se passeront bien pour les enfants ; je n’ai aucune idée de la façon dont ça va se dérouler… Pour l’instant, je les imagine sages dans l’avion. Je leur ai trouvé des grandes plaquettes avec 1650 autocollants au total. Si chaque autocollant leur fait 5 secondes, on peut tenir 1h (ah ouais, c’est pas beaucoup finalement…). Ils auront un bloc-notes chacun avec des crayons aussi. Et puis, le repas, ça va les occuper un peu, ça, non ? Au pire, il y a la télé dans l’avion ; on va bien trouver une émission qui leur plait, hein ?

Même après avoir lu cet article, j’ai confiance, j’y crois !

En fait, ce qui me fait peur, ce n’est pas l’avion (à tort ou pas, je vous dirai ça après), c’est l’arrivée à l’aéroport, je vous explique :

On arrive, si tout va bien, à JFK vers 20h (2h du mat heure de Paris)

Suite aux récentes restrictions budgétaires et donc de personnel aux USA, j’ai entendu dire que depuis une semaine c’est le foutoir dans les aéroports et qu’on risque de faire en moyenne 2h de queue à l’arrivée. Ensuite, c’est pas fini on va devoir refaire la queue pour nos papiers, et me basant sur une expérience récente, j’ai bien peur d’y passer 3h…

Je ne sais pas ce que ça va donner avec les petits et notre état de fatigue probable à tous les 4… On verra bien, de toutes façons ce sera une bonne chose de faite !

Je viendrai vous raconter ça ensuite 😀

27/04/13

Le tri…

Heap of colorful clothes

Voilà plusieurs semaines qu’à chaque moment de libre sans les enfants nous faisons du tri dans nos affaires.

Nous ne savons pas encore vraiment si nous allons faire déménager nos affaires ou si nous allons tout mettre en garde-meuble, mais dans les deux cas autant ne garder que le minimum.

J’ai commencé par le plus facile : l’armoire à pharmacie. Là, c’est simple, on ne peut rien emmener là-bas sans ordonnance, donc je ne garde que les médicaments d’usage courant pour l’instant.
C’est facile : en moins de 30 minutes c’était bouclé et j’ai réussi à ramener un énorme sac d’au moins 3kg à la pharmacie !

Ensuite, on a fait le tour de tout l’équipement bébé éparpillé un peu partout dans la maison et j’ai presque tout mis en vente sur internet. C’est fou le temps que ça m’a pris de prendre les photos, mettre les annonces en ligne, négocier avec les acheteurs et de convenir d’un rendez-vous, mais nous avons réussi à nous débarrasser de pas mal de choses encombrantes : baignoire, poussette trio, parc, …

L’étape d’après, c’est de faire le tri dans mes habits. Là, ça se complique…

tri_habits

Ensuite, je me suis attaquée aux vêtements de bébé pendant que Mari triait ses livres dans la pièce à côté. Voici 4 caisses pleines avec la garde-robe complète de la naissance au 2 ans (pyjamas, ensembles, turbulettes, manteaux…) et là, franchement, j’ai trouvé ça difficile…

– Oh, regarde, c’est le pyjama qu’on a mis à Buzz le jour où il est né

– Oh, tiens, et ce pyjama-là, tu te souviens comme Woody était mignon dedans ?

– Oh, et ce petit ensemble, je leur mettais un jour sur deux quand ils avaient 6 mois tellement ça leur allait bien…

– Oh, et le petit gilet que j’avais tricoté, avec les boutons pas en face des trous et le col bizarre parce que c’était la première (et la dernière) fois que j’ai tricoté un truc

– Oh, et tu te souviens de ce pyjama assorti au tour de lit. C’était mignon !

– Oh, et ce petit gilet…

– Oh, la tenue de baptême de Buzz. Comme il était beau… (mais visiblement, elle a gardé une belle tâche de régurgitation qui n’est pas partie à la machine…)

– Oh, et les bavoirs des premières purées… Tu te souviens comme ils étaient contents de manger de la purée de carottes ?

– Oh, et le bonnet avec des yeux que j’avais acheté, regarde ! C’était rigolo ça !

– Oh, et regarde la tenue de Père Noël qu’on avait acheté pour Buzz ! C’était mon petit Papa Noël ; si mignon !

Je m’arrête au 9 mois et je vous épargne le reste. Bref, j’ai quand même tout pris en photo, par lot pour mettre en vente, mais avec une boule à l’estomac. Gros coup de déprime et je me suis retrouvée en larmes. Ils ont grandit trop vite mes bébés… Même Woody ne veut plus que je l’appelle « mon bébé ». Il me répond systématiquement « Non, pas bébé : grand garçon, moi ! »

Depuis je n’ai pas retouché au tri, parce que j’en ai marre… On verra le reste après les vacances !

17/04/13

Début de la recherche d’emploi

Curriculum vitae  concept in word tag cloud

Depuis qu’on a reçu le visa, Mari s’est lancé très activement dans sa recherche d’emploi. Il a récupéré des pages et des pages de coordonnées d’entreprises qui l’intéressent potentiellement et en a déjà contacté un certain nombre après avoir passé du temps sur sa lettre de motivation. Pour le moment, il a eu quelques refus, et puis quelques échanges pas très poussés par mail suivis d’un silence radio…

De mon côté, je ne recherche pas d’emploi, comme je vous l’expliquais récemment. Cependant, je regarde tout de même de temps en temps les offres susceptibles de m’intéresser, pour tâter le marché de l’emploi là-bas. Et puis, un matin j’ai décidé de mettre à jour ma page Linkedin pour recevoir automatiquement des offres d’emploi dans la région de New York.

Quelques heures plus tard, je reçois un mail d’un consultant en recrutement qui me demande mon CV et me propose de m’appeler ensuite pour discuter. Première réaction : quel stress ! Déjà, c’était pas du tout prévu comme ça dans mon plan, et puis je ne me sens soudainement pas prête du tout pour un entretien au téléphone et en anglais. Bref, je réponds à ses questions, je lui dis que j’ai le droit de travailler aux États-Unis et que je compte venir pour l’été.

Le lendemain, il tente de m’appeler. Je ne m’y attendais pas et forcément, ça tombe à un moment où je suis occupée. Il me laisse un message avec son numéro. Aussitôt, j’essaye de le joindre mais je tombe sur un collègue qui me dit qu’il est absent et qu’il va lui laisser un message. J’attends un peu, et sans nouvelle, j’appelle le standard qui me dit qu’il s’est absenté. J’attends… encore et puis je rappelle encore une fois pour savoir si il est rentré. On me répond d’abord « oui, je vous le passe », et puis on revient me dire « ah non, il n’est pas là » (c’est louche).

J’attends encore un peu et puis je lui envoie un mail pour lui proposer de me rappeler, et puis un deuxième… et toujours pas de nouvelle… Snif…

Et puis, alors que je pensais ne plus jamais avoir de ses nouvelles, il m’envoie un mail à 12h30 dans lequel il me remercie de l’énergie que j’ai mis pour garder le contact (tu m’étonnes : 3 messages à ses collègues + 2 mails) et il propose de m’appeler à 14h. Bien entendu j’accepte la proposition ! Je suis au boulot donc je cherche une salle de réunion disponible à l’heure dite pour téléphoner tranquillement. Comme par hasard, elles sont toutes prises… Je ne me vois pas téléphoner devant mes collègues, et c’est hors de question de repousser l’entretien. Je décide donc d’aller dans le hall de mon immeuble ; il y a tellement de passages et de bruit que personne ne m’entendra. Les conditions ne sont pas terribles, mais n’ayant pas trouvé mieux il va bien falloir que je fasse avec !

A 13h50, je prends mon CV, un stylo et mon téléphone et je descends donc dans le hall. Je me trouve un coin tranquille (enfin… tout est relatif) et j’attends l’appel. J’ai bien fait de descendre en avance : à 13h55 mon téléphone sonne. Je décroche et nous discutons. J’arrive à faire une abstraction totale des gens qui passent derrière moi, et à écouter correctement mon interlocuteur. Il me demande de me présenter : ça, ça va tout seul. J’arrive à lui raconter mon parcours sans trébucher sur les mots ; mon discours est fluide, je ne suis plus stressée. Ensuite il me pose quelques questions que je ne comprends pas toujours, je lui demande de répéter et puis j’arrive à répondre. Puis, il a une opportunité professionnelle à me présenter. Le voilà qui, je suppose, commence à lire une offre d’emploi qu’il a sous les yeux : description de l’entreprise (j’ai rien compris, ni le nom, ni l’activité… rien), description du contexte (j’ai rien compris), description du poste (j’ai rien compris non plus). Au bout de 5 bonnes minutes de monologue ponctué par des « Ok » de ma part, il me demande si ça me plaît. Comme je ne me voyais pas lui dire que je n’avais rien compris, j’ai dit oui…

Super, m’a-t-il répondu, c’est un gros client à nous, le client voudra certainement vous rencontrer. Je vous envoie l’offre par mail avec un formulaire à remplir…

Hmmm… Bon au moins si j’ai l’offre par mail, j’arriverai à savoir de quoi ça parle…

Je reçois donc un mail quelques minutes après avec une offre… à laquelle je n’ai pas compris grand chose tellement ça n’a rien à voir avec mon expérience, et qui donc ne m’intéresse pas du tout… En effet, je ne pense pas vouloir passer 90% de mon temps en voyage autour du monde pour aller conseiller le top 50 des grosses boîtes sur un sujet auquel je ne connais pas grand chose… 😆

J’ai donc fais un joli petit mail, en choisissant mes mots bien soigneusement pour lui dire non en argumentant sans me contredire avec ce que j’ai pu dire au téléphone, tout en espérant qu’il ait toujours envie de me proposer d’autres opportunités dans le futur… 😀

12/04/13

Le plan

3d small people - grassy road

En général, j’aime bien que mes projets soient bien organisés, sinon je me sens perdue. Dans le cas de notre expatriation, ça me parait d’autant plus indispensable de bien réfléchir à la façon dont nous souhaitons nous y prendre.

Après de longues heures de réflexion entre Mari et moi, de nombreux changement d’avis et de comparaison du pour et du contre, nous sommes arrivés à un macro-planning qui nous convient bien.

Prochaine étape : activation de la Green Card

Là-dessus il n’y a pas de doute ; les billets sont réservés ! Notre voyage à New York nous permettra de transmettre notre dossier à qui de droit (et aussi de passer des vacances sympas), et nous recevrons notre carte verte ainsi que notre carte de sécurité sociale quelques semaines plus tard.

Le boulot

Mari recherche activement un emploi aux USA (sans restriction sur la ville pour l’instant) depuis 3 semaines. Pour l’instant, rien de concluant mais on ne va pas désespérer maintenant ; ce n’est que le début !

De mon côté, après avoir pas mal hésité, j’ai décidé de ne pas chercher d’emploi pour le moment. En effet, ma priorité avant tout, c’est de permettre aux enfants de s’adapter à leur future nouvelle vie à leur rythme. D’un côté pratique, il n’est de toutes façons pas possible que Mari et moi allions travailler tant que nous n’avons pas trouvé d’école et/ou de nounou pour les enfants. Par ailleurs, même si on supposait qu’on trouve facilement une école, je ne me vois pas arriver sur place et aller travailler aussitôt en les lâchant du jour au lendemain dans un environnement nouveau avec une langue qu’ils ne comprennent pas.

Et puis, comme je suis bien dans mon poste actuel, je ne suis pas pressée de démissionner non plus…

Bref, le plan c’est donc : Mari trouve un emploi -> on trouve une école aux enfants -> je cherche un emploi

Le déménagement

Il y a potentiellement deux possibilités :

  • Mari trouve un emploi puis on déménage 1-2 mois après, le temps de planifier le déménagement, de faire les résiliations, etc…
  • on déménage à une date donnée quoiqu’il arrive.

Nous avons choisi la deuxième option : Mari partira aux US le premier (entre mai et juillet, en fonction du résultat de ses recherches). Sa mission consistera à décrocher un job et à trouver un logement, et je le rejoindrai avec les enfants début août, après avoir passé 2 semaines de vacances dans ma famille, et ce après avoir vidé la maison.

Résumé du plan

Pour résumer notre plan d’action, rien de tel qu’un beau schéma (oui, je sais, je suis une psychopathe, avec mes graphiques…) :

lePlan

Maintenant que vous connaissez le plan théorique, nous allons pouvoir observer ensemble dans les prochains mois si ça se passe comme prévu ou pas du tout (sinon c’est pas rigolo) 😀

3/04/13

Incertitudes

Troubled with QuestionsLorsqu’on prépare une expatriation comme ça, on pense avant tout aux côtés positifs de l’aventure. Oui, parce que si on devait focaliser sur les inconvénients et les peurs liées à notre projet, je crois qu’on ne ferait jamais rien 😉

Je pourrais même dire que la plupart du temps, lorsqu’on est occupés à suivre les procédures diverses ou à rassembler les papiers pour le dossier, on ne pense même pas du tout : on se projette de jalon en jalon, on fait ce qu’il y a à faire, et on avance dans les démarches.

Sauf que…

Maintenant, nous sommes arrivés au bout (ou presque) de la procédure administrative. L’issue de notre projet ne dépend plus que de nous et de notre faculté à trouver un emploi notamment.

Et donc, comme la paperasse m’occupe moins, je pense davantage, et je me pose plein de questions, je doute… enfin, pas tout le temps, mais parfois ça viens et ça me tracasse…

  • La famille : c’est le sujet qui est en tête de mes préoccupations. Même si de nos jours on a des moyens technologiques qui permettent d’échanger plus facilement qu’avant, ma famille va me manquer. Et puis ça me tracasse que les enfants voient moins souvent leurs grands-parents, cousins, tontons et tatas et vice versa. C’est pas comme si il y avait autant de vacances là-bas qu’ici… et puis ils sont trop petits pour songer à les envoyer seuls en France (et puis de toutes façons, je ne me sens pas prête à les savoir à 6000km de moi). Bref, je pense beaucoup à tout ça et je culpabilise.
  • Les enfants : je pense que c’est l’argument qui vient en deuxième position. Buzz se plaît énormément à l’école, il a 3 super copains et il se sent bien. Woody se fait une joie d’aller aussi à l’école à partir de septembre ; il adore emmener son frère devant sa classe le matin. Aux US, l’école n’est qu’à partir de 5 ans, et je ne sais pas du tout si j’arriverai à leur trouver une place en pre-school là-bas (pour l’instant je ne maîtrise pas le sujet, mais ça semble assez difficile) et puis tout va changer : les copains, les lieux, la langue… Bien que je sois persuadée que les petits seront parfaitement intégrés dans notre nouvelle vie bien avant leurs parents, ça me gène de leur faire vivre un tel chamboulement
  • mon emploi : en ce moment, j’ai un boulot que j’adore, le genre de poste que je cherchais à tâtons depuis plusieurs années. Le sujet me passionne, j’apprends énormément de choses et accessoirement mes collègues sont adorables. Je sais bien qu’une ambiance professionnelle peut changer avec pas grand chose, qu’il suffit d’une réorganisation, d’un chef qui change, ou de n’importe quoi d’autre et que rien n’est acquis. Je sais aussi qu’il est tout à fait possible que je retrouve quelque chose d’équivalent aux US. Malgré tout, l’idée de démissionner d’un poste qui me plaît pour me lancer dans l’inconnu me fait flipper.

Et puis à tout ça viennent s’ajouter les questions liées à l’organisation : qui part quand, comment, où ?

  • C’est moins risqué de rester ici tant qu’on n’a pas d’emploi là-bas MAIS c’est plus facile de trouver un emploi sur place
  • C’est peut-être pas mal que Mari parte le premier pour chercher un job pendant que je reste ici à jongler entre mon boulot et les enfants MAIS ça va être difficile
  • Il y a plus d’emploi dans notre secteur à New York MAIS il fait plus beau en Californie (bon, ce point là est moins stressant que les deux premiers 😉 )
  • Ce serait plus simple de se dire qu’on déménage quoiqu’il arrive fin juillet MAIS ça met la pression
  • Faut-il vendre la voiture avant de partir ?
  • Est-ce qu’on va déménager toutes nos affaires ?

Thinker Person Asks Questions Who What Where When Why How
On verra bien… 🙂

20/03/13

Prochaines vacances réservées !

billets et passeports

Nos visas auront la valeur de justificatifs de résidence permanente à partir du moment où ils auront été tamponnés à l’aéroport par l’officier lors de notre prochaine arrivée sur le sol américain. Nous avons donc décidé de partir quelques jours aux États-Unis tous les quatre aux prochaines vacances scolaires.

Le week-end dernier, nous avons donc passé un certain temps à chercher les vols directs, ou presque, les moins chers puis comparer les hôtels et appartements pour trouver le mieux placé, pas trop cher et pas trop pourri (parce que j’ai vu de ces photos ou commentaires qui ne donnent franchement pas envie…).

Nous avons fini par trouver notre bonheur pour l’avion (aller direct en fin d’après-midi, retour de nuit avec une toute petite correspondance) et pour l’hébergement : appartement 1 chambre avec lit double pour les enfants (ça va être fun), et un autre pour nous, ainsi qu’une petite cuisine pour découvrir les joies de faire sa popote aux USA (là aussi ça va être fun). L’appart est plutôt bien situé, pas à Manhattan même, mais juste en face avec une superbe vue sur la skyline (du moins d’après les photos sur le site, je vous confirmerai ça – ou pas – après le voyage).

Bref, tout est réservé : il n’y a plus qu’à faire les bagages (bon, on a encore un peu de temps pour ça… 😉 )

16/03/13

Passeports et visas reçus !

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Je m’étais préparée psychologiquement à ne les recevoir que dans une semaine, et nous avons eu le plaisir de recevoir notre enveloppe contenant les 4 passeports, les 4 enveloppes scellées et quelques papiers…

Nous ouvrons les passeports aussitôt pour admirer nos beaux visas tout neufs 🙂

Parmi les documents joints :

  • un petit mot de bienvenue aux USA contenant quelques liens utiles
  • un petit topo sur le numéro de sécurité sociale
  • une invitation à payer les droits d’immigration pour un montant de $165 par personne et ce, avant le départ

Prochaine étape

Outre la recherche d’emploi, nous devons maintenant nous rendre une première fois aux États-Unis afin de faire tamponner nos visas et remettre les enveloppes scellées à qui de droit. A partir de ce moment-là, nos visas pourront servir de preuve de résidence permanente aux États-Unis pendant un an. En parallèle, nos green cards définitives et nos cartes de sécurité sociale seront émises (réémise en ce qui me concerne, car j’ai déjà travaillé là-bas) et nous les recevrons dans les semaines qui suivent.

Maintenant que nous avons les visas, nous allons donc pouvoir réserver nos vacances que nous prévoyons pendant les prochaines vacances scolaires ! Je reviens vous dire dès que c’est fait 😉

13/03/13

Notre rendez-vous à l’ambassade

American hope

Il est 12h45 : nous arrivons devant l’ambassade des États-Unis à Paris. Nous montrons convocation et passeports à un garde qui nous laisse passer. Nous entrons alors dans un sas de contrôle, un peu comme dans les aéroports : nous devons ouvrir nos sacs qui sont intégralement fouillés, chaque objet examiné avec soin puis et placé dans des bacs qui passent aux rayons. Les vigiles gardent mon téléphone et mes clés dans un petit sac dont je pourrai récupérer le contenu après l’entretien.

Entrée dans l’ambassade

Nous quittons le sas et entrons dans l’ambassade où nous prenons un ticket et nous n’avons plus qu’à patienter jusqu’à ce que nous soyons appelés à un guichet. Les enfants sont sages et ils s’occupent avec les livres d’autocollants que nous avons pris pour l’occasion. Woody termine très vite de coller tous ses autocollants et enchaîne sur l’histoire de Cendrillon. Régulièrement, les numéros appelés changent au son d’un « bip ». A chaque bip, je lève la tête, sentant l’émotion monter en regardant l’affichage se rapprocher doucement de notre numéro de passage. Buzz est bien occupé avec ses autocollants de chevaliers qu’il fait avec Mari pendant que je raconte l’histoire de Cendrillon pour la troisième fois à Woody…

Première étape

Au bout d’une vingtaine de minutes : Biiip ! C’est notre numéro qui s’affiche ! On se lève tous les quatre et arrivons au guichet désigné. La personne derrière la vitre me demande si c’est moi qui a été tirée à la lottery. Je lui réponds que non, Mari lui dit que c’est lui et Buzz crie : « non, c’est moi !!!! ». Elle nous dit d’aller payer au guichet 20 et que notre numéro sera rappelé plus tard. Je retourne m’asseoir avec les enfants pendant que Mari va s’acquitter des $330 demandés pour chacun de nous quatre (donc $1,320 en tout). Les enfants commencent à ne plus s’intéresser aux livres que nous avons apportés pour eux… pourvu qu’ils tiennent encore un peu…

Nous attendons, notre numéro n’est toujours pas appelé. Les enfants en ont marre d’attendre, je les emmène à côté de la salle d’attente, près des fenêtres pour regarder la neige tomber. Ils commencent à courir, puis s’excitent rapidement et font de plus en plus de bruit. Je me fais rappeler à l’ordre par un officier : « vos enfants font trop de bruit ; il faudrait qu’il arrêtent de courir et de crier ». Oh la honte ! 😳 J’espère qu’ils vont pas nous refuser le visa à cause de ça… Je ramène les enfants de force sur les sièges de la salle d’attente. Woody se débat et il hurle ; il est épuisé d’attendre. C’est interminable. Ça doit bien faire une heure que nous attendons de nouveau ; les enfants s’ennuient, je continue à scruter les numéros qui défilent, impatiente de revoir le nôtre s’afficher.

Deuxième étape

Enfin, nous sommes appelés ! Nous nous levons et retournons au guichet. Les enfants hurlent et se débattent tellement qu’on n’entend rien du tout. Je suis obligée de les emmener loin de là pour que Mari puisse répondre aux questions et donner tous les documents. Je vous passe les détails sur mes tentatives désespérées pour calmer les monstres et je vais plutôt vous raconter le reste. Mari donne les extraits d’actes de naissance que la dame lit bien attentivement (pour vérifier que les enfants sont bien les nôtres notamment je les aurais pourtant bien échangés avec des enfants sages, juste pour l’après-midi…), notre extrait d’acte de mariage, les extraits de casier judiciaire, les résultats de la visite médicale, les passeport, l’enveloppe Chronopost… Quand Mari donne les photos d’identité (que nous avons fait faire au mois de février), la dame lui dit : « mais ce n’est pas une photo récente ! C’est la même photo que celle que vous avez envoyé au mois de mai !! ». Mari regarde les deux photos et constate qu’elles se ressemblent effectivement : il s’est habillé pareil les deux fois et à une posture semblable. Il n’y a que le nœud de cravate qui n’est pas tordu pareil et qui prouve que les photos sont différentes. C’est malin 😆 Ensuite, Mari donne ses diplômes que la dame préfère photocopier elle-même. Enfin, elle demande une preuve de capacité financière. Nous avions apporté nos relevés d’épargne, ça passe !

Une fois tous ces documents donnés, on nous prend les empreintes digitales de tous les doigts et nous dit que nous avons jusqu’au 5 septembre pour arriver sur le sol américain une première fois (date de la visite médicale + 6 mois – 1 jour) et qu’ensuite nous aurons un an à partir de là pour s’y installer. Elle nous invite à attendre à nouveau qu’on nous rappelle pour la dernière étape.

Troisième étape

furry gremlin

Biiip, cette fois c’est l’officier consulaire qui nous attend derrière un guichet. Elle nous demande de lever la main droite et de promettre que toutes les informations dans le dossier sont vraies, ainsi que tout ce que nous allons lui dire. Après avoir dit tous les deux « je le jure », les enfants s’échappent ! Grrrrr… Je leur cours après dans l’ambassade pendant que Mari signe des papiers. je finis par les rattraper à l’autre bout ; Buzz m’explique qu’il ne voulait pas s’enfuir mais juste rattraper son frère. Woody hurle, se débat, me balance des coups de pieds pendant que je rapporte de force au guichet. J’arrive, je signe le papier sans même le lire. L’officier me pose des questions de vérification, par exemple : « depuis combien de temps êtes-vous mariés ? ». J’étais tellement obnubilée par les petits que j’ai mis au moins 30 secondes pour faire la soustraction…

Puis, elle nous dit : « Félicitations ! Vous allez recevoir vos passeports et vos visas dans 7 à 10 jours ». Nous avons alors éprouvée une émotion aussitôt stoppée par les cris des enfants, pendant qu’elle ajoute « mais attendez bien de les recevoir pour réserver vos billets d’avion ! »

Nous sortons de l’ambassade (au passade, Woody a failli faire tomber le grand drapeau américain que nous avons rattrapé de justesse ; il ne manquait plus que ça…), pour ma part épuisée et frustrée de ne rien avoir suivi à force de gérer les petits (cependant il faut avouer qu’une journée comme ça, c’est pas rigolo pour eux ; ils étaient fatigués aussi)… Mais le principal est là : c’est validé !! La suite dépend maintenant de nous et nos recherches d’emploi vont pouvoir commencer 🙂

joy

10/03/13

Oatmeal Raisin Scones

Il y a quelques semaines, je me suis fait une correspondante américaine, histoire de discuter un peu avec quelqu’un de là-bas. Nous nous sommes récemment échangé deux recettes de cuisine : je lui ai envoyé la recette du gâteau au yaourt (ce qui m’a évité les problèmes de conversion de mesure, vu qu’on dose tout en pot) et elle m’a envoyé la recette des Oatmeal Raisin Scones que je vais partager avec vous.

Tout d’abord, la recette telle qu’elle me l’a donnée :

scones

Ensuite me sont venues à l’esprit plusieurs questions :

  • Qu’est-ce que la baking powder ? Qu’est-ce que le baking soda ? J’ai commencé par me demander dans quelles proportions je pouvais remplacer ces deux poudres-là par de la levure chimique avant de réaliser que j’allais me prendre la tête pour un résultat non garanti ; je me suis alors lancée dans la recherche de ces deux produits sur internet et je les ai commandés.
    baking powder & soda
  • Comment convertir des cups en grammes ? Déjà la cup est un volume alors que nous avons l’habitude de doser notre recettes en poids… c’est pas gagné !

Me voilà donc à chercher les équivalences des cups en gramme pour la farine, les flocons d’avoine (j’ai pas trouvé), le sucre brun, le beurre (mais comment font-il pour doser du beurre en cups ??), les raisins…

Et puis, soudain : la révélation ! Mes biberons (enfin ceux de mon petit deuxième) sont gradués en mL ET en fl. oz (sachant que 8 fl. oz = 1 cup) !! Je vais prendre un biberon pour doser mes ingrédients 🙂

Je mets une première cuillère de farine dans mon biberon, c’est galère car le col est à peine plus large que la cuillère et je me dis que ce serait quand même vraiment plus facile si seulement j’avais un verre doseur gradué en oz… A tout hasard, je regarde dans mon placard, et je constate que j’ai ça en stock ! Bon, ça va être facile alors 🙂

J’ai donc suivi la recette (en dosant au pif pour les teaspoons et tablespoons) et je me suis retrouvée avec 12 jolis scones qui sentaient bien bon !

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Pour ceux que ça intéresse : la recette en français des Scones aux flocons d’avoine et raisins