12/09/14

Les retours de vacances

Back to Work reminder on a wall calendar

 

Après mes semaines de vacances estivales, j’ai toujours eu l’habitude de retrouver les choses telles qu’elles étaient au moment où je les avais quittées.

Je retrouvais les mêmes collègues, les mêmes projets (au même point d’avancement), les choses au même endroit… Enfin non, ça n’est pas tout à fait vrai. En général, quand je rentrais de vacances, mes crayons avaient disparus (cela dit, je ne me suis faite avoir que deux fois, après je mettais tout systématiquement dans mon tiroir) et mon fauteuil remplacé par LE fauteuil pourri. Oui, parce que partout où j’ai bossé, il y a toujours un fauteuil pourri qui n’appartient à personne. Les roues bloquées, le dossier de travers, l’assise bancale, la mousse qui dépasse d’un côté… Je ne sais pas si c’est sentimental ou une tradition d’entreprise, mais il y a toujours un seul et unique fauteuil tout pourri dont personne ne veut et qu’on retrouve toujours à sa place au retour des vacances, sans n’avoir aucune idée d’où est passé son fauteuil réglé comme il faut…

Bref, ça c’était avant.

Lundi dernier, je suis retournée sur le chemin du travail après mes trois semaines et demi de vacances.

Tout d’abord il y a le collègue qui a posé sa démission et qui est parti dans la foulée. Il y a aussi celui qui s’est fait embauché à sa place.

Ensuite, il y a la personne que j’ai formée avant de partir, histoire qu’elle soit au courant de mon sac de nœuds au cas où quelqu’un aurait besoin de quelque chose pendant mon absence. Je pensais qu’elle gèrerait les points bloquants de mon projet en parallèle du sien. Et bien, elle a avancé sur mon sujet ! D’ailleurs, elle a tellement avancé que je n’ai pas eu assez de la semaine pour me remettre au point (parce que c’est toujours un sac de nœuds quand même, mon projet, sauf que les nœuds ont bougé). Ma chef m’a même dit que vu que ma collègue était dedans, autant qu’elle finisse toute seule et que je vais démarrer un autre projet en parallèle (l’un dans l’autre ça m’arrange bien). De toutes façons, je ne vais pas me plaindre : lundi je me demandais si mon badge fonctionnerait toujours – je m’en sors juste avec un changement de projets ; ça aurait pu être pire…

Enfin, contrairement à mes attentes, mon fauteuil a disparu. Arggg, la tradition est universelle ! Sauf que… héhé… j’avais mis un gilet sur mon fauteuil et le collègue qui me l’a piqué l’y a laissé. Le jeu de piste a donc été assez bref (juste le temps de passer dans tous les cubicles de mes collègues, ce qui est tout de même plus long et moins discret que sur un openspace).

Et vous, comment s’est passé le retour de vacances ? 🙂