16/01/18

Bientôt cinq ans !

En avril, cela fera cinq ans que nous avons notre Green Card.
Cinq années !!
Je me remémore cette attente interminable avant d’avoir la fameuse date de passage à l’ambassade, puis cette excitation grandissante alors que le projet se concrétisait.
Cinq ans, déjà…
Wow!
Avant de passer à l’étape suivante, je vous propose un petit bilan de notre expatriation, cinq ans plus tard.

Les enfants

Bon alors, déjà, les surnoms de Buzz et Woody, que j’avais trouvés il y a cinq ans, ne leur vont plus. Tout d’abord parce que leur pyjama de l’époque est trop petit, et ensuite parce qu’ils sont plus branchés Star Wars que Toy Story maintenant. Plutôt que de chercher un nouveau surnom, disons mon grand et mon petit (qui n’est plus si petit que ça).

Mon grand avait 4 ans lorsque nous avions déménagé. Il va avoir 9 ans le mois prochain. Il est en Third Grade (=CE2) à l’école publique de notre ville. Ils sont une vingtaine dans sa classe et il a quelques bons copains. Il adore les maths et le sport. Quand il sera grand, il sera agent secret.

Mon petit avait 2 ans et demi à l’époque… Il a maintenant 7 ans. Il est en Second Grade (=CE1) dans la même école que son frère. Il s’entend bien avec tout le monde et a un très bon copain. Il aime les maths et la peinture. Plus tard, il veut devenir artiste.

L’ecole

J’apprécie ici l’environnement scolaire bienveillant. Les enseignants sont tous chaleureux et encourageants.

J’aime l’accent qui est mis sur la communication orale comme écrite. Les enfants sont incités à exprimer leurs idées de façon construite, et à les partager avec la classe. Ils ont commencé à faire des rédactions et des exposés dès le Kindergarten (équivalent à la Grande Section de maternelle). Quand ils ne savent pas écrire un mot, ils sont incités à y aller à l’instinct. Ensuite seulement le professeur corrige les fautes (ou pas…). Le niveau de maths m’a l’air à peu près équivalent à ce qu’ils font en France. Par contre, il faut avouer que les élèves ne sont pas incités à s’appliquer dans leur écriture. Honnêtement ils écrivent comme des cochons (peut-être pas tous, mais les miens clairement) et ça ne dérange visiblement pas les professeurs. C’est dommage !

Pour compléter ce qu’ils apprennent à l’école, nous avons des livres en français ainsi que le bled niveau CE1, et essayons de leur faire nous-même quelques cours de français quand on a le temps, quand on y pense, quand ils n’ont pas trop de devoirs, et quand Jupiter est alignée avec Venus en Sagitaire. Bon ok, la dernière fois c’était il y a 6 mois… Ils savent lire en français, c’est déjà ça.

La maison, le travail, …

Voilà maintenant deux ans que nous avons notre maison. Nous sommes bien situés, juste à côté d’un arrêt de bus, à 40 minutes (occasionnellement un peu moins, souvent beaucoup plus) de Manhattan. Nous avons refait une partie du jardin qui ressemblait à un champ quand nous avions déménagés. Nous y avons planté un bébé cerisier, et deux bébés mirabelliers. Ils grandissent doucement et résistent (j’espère) aux températures polaires de ces dernières semaines.

Niveau boulot, rien de neuf de mon côté. Trois années au même poste, qui est toujours aussi chargé en challenges, donc je ne m’ennuie pas, loin de là ! Mari travaille sur un projet pour créer sa boite. C’est en plein développement et nous espérons que ça se lance cette année. Croisons les doigts !

Côté loisirs, ça a beaucoup changé en cinq ans pour moi.
Tout d’abord, voyant les œuvres de mon petit garçon, j’ai décidé de me mettre à la peinture aussi. J’ai fait 2-3 soirées peintures avec des copines, et puis je me suis lancée à la maison avec l’aide de Youtube. Ce n’est pas toujours une grande réussite, mais ça me détend, et ce n’est pas non plus toujours une catastrophe.
Ensuite, inspirée par mes copines new yorkaises qui ont toutes commencé à courir tardivement et qui ont fait le marathon de New York à l’automne dernier, je me suis mise à courir et à aimer ça (même si j’avoue que je n’ai pas réussi à sortir quand on passe en-dessous de 0ºC, et ça fait donc un mois que je n’ai pas couru).
Enfin, je me suis plongée dans la lecture de l’histoire des États-Unis, parce qu’au bout de cinq ans, je me disais qu’il était temps que je m’instruise.
Sérieusement, si on m’avait dit il y a 15 ans qu’un jour mes loisirs principaux seraient le footing, la peinture et l’histoire, je ne l’aurais jamais cru !

Prochaine étape

Au bout de cinq ans de résidence permanente aux États-Unis, nous pouvons demander la nationalité américaine. En temps que français, nous avons le droit d’avoir la double nationalité, ça tombe bien.

Nous avons commencé à nous plonger dans la procédure de naturalisation. A priori c’est juste un document à remplir. Il est assez long, mais les questions sont assez similaires à ce que nous avions complété il y a cinq ans, donc ça devrait aller. Nous pouvons soumettre notre dossier trois mois avant nos cinq ans, ce qui fait donc fin janvier. Ensuite, je suppose trois mois plus tard, nous devrions être convoqués pour passer un test d’anglais (savoir parler, lire et écrire est un pré-requis) et un test d’éducation civique. Puis aura lieu la cérémonie de naturalisation.

Je reviendrai sur la procédure au fur-et-à mesure pour vous donner plus de détails.

En attendant, ça faisait une bonne raison de revenir alimenter mon bon vieux blog 🙂

21/06/15

Des nouvelles

Voilà trois mois que mon blog se repose. Ce n’est pas l’envie ou le manque d’inspiration qui m’a retenue, mais un manque de temps et une période un peu stressante au travail. En semaine, je suis souvent rentrée le soir avec les enfants déjà prêts à coucher, et je dois vous avouer qu’une fois les enfants au lit, j’avais plus envie de m’affaler sur le canapé que d’allumer mon ordinateur. Quant aux week-end, j’avais plus besoin de profiter des enfants que de faire quoique ce soit d’autre. Et puis de toutes façons, les week-end passent toujours trop vite…

Pourtant, pendant ces mois de silence, il y a de nombreux moments que j’avais envie de partager avec vous. Pour la peine, je vais essayer de me rappeler de tout (c’est pas gagné) et de vous faire un petit résumé.

Je revois mon dernier article qui parle de la chanson des états américains. J’ai presque l’impression que c’était hier car les enfants continuent à la chanter presque tous les jours. À force de l’entendre, je commence à connaître les paroles, pas encore complètement mais je pense être capable de vous citer les capitales d’environ un tiers des états. Je me suis dit que ça c’était bien beau, mais que ce serait bien qu’ils connaissent aussi les capitales européennes. J’ai essayé, mais ils n’ont rien retenu (à part Paris, c’est déjà ça)… Il faudrait que je leur trouve une chanson pour ça.

D’ailleurs, à propos de chants, Buzz nous chante tous les jours l’hymne national avec fierté. J’ai bien pensé à lui apprendre la Marseillaise aussi, mais quand je me suis remémorée les paroles, j’ai finalement opté de ne lui faire écouter que la mélodie.

Dans un autre registre, en avril, je me suis inscrite en cours de kickboxing dans le club où les enfants font du taekwondo. J’y songeais depuis qu’une copine qui en avait fait l’an dernier m’avait montré ses abdos, et puis là j’avais besoin de décharger mon stress donc c’était l’occasion. Mon tout premier cours fut mémorable. En arrivant, j’ai constaté qu’il y avait une grande majorité d’hommes bien costauds. Je me suis bien demandée ce que je faisais là. Et puis l’entrainement à commencé… Première fois de ma vie que j’essaye de faire des pompes. Bah franchement, je n’arrivais même pas à plier les bras et quand j’ai forcé pour les plier un minimum, j’ai juste réussi à m’affaler brutalement par terre. L’entraineur a été sur mon dos toute la séance pour me motiver (et aussi parce que devais avoir l’air un peu cruche parce que je ne captais rien aux instructions). Enfin bref, ça a été franchement laborieux et tout le monde est venu me voir à la fin du cours pour me dire des « good job » ou « you did very well! » qui m’ont bien fait rire intérieurement. Deux mois plus tard, ça va mieux, même si j’ai toujours un peu l’impression d’être un boulet dans ce cours. Vivement qu’un nouveau débutant arrive pour que je me sente douée !

Le 10 mai, nous avons fêté la fête des mères (trois semaines avant la France). Les mamans des élèves de Pre-K4 ont été invitées par les maîtresses pour la Mother’s Day celebration. Nous avons eu le droit à un petit spectacle avec des beaux poèmes et une jolie danse, et puis les enfants nous ont offert des beaux cadeaux avant de partager le petit déjeuner tous ensemble. C’était sacrément émouvant et j’ai été bien gâtées par mes deux petits chéris !

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21/10/14

Du changement en vue

road to horizon
En novembre, j’aurais fêté mon premier anniversaire de travail avec mon employeur. J’ai l’impression que c’était hier que Steven m’annonçait que j’étais embauchée. Mais voilà, je ne fêterai pas mes 1 an parmi mes collègues (à trois semaines près) parce que je serai partie avant.

En effet, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai trouvé un autre emploi, qui correspond exactement à ce que j’ai envie de faire depuis quelques années, donc je suis super contente !

Après un agenda bien rythmé avec à peu près un entretien par semaine (d’abord téléphonique, puis 2h30 en face à face, puis les RH), a succédé le background check qui a été interminable (on m’avait dit une à deux semaines, bah c’est raté) !

Le background check consiste pour l’entreprise (ou pour une entreprise tierce spécialisée là-dedans) à vérifier qu’on n’a pas menti sur le CV et qu’on n’est pas quelqu’un de louche : drug test, demande du casier judiciaire, vérification des diplômes, contact avec les anciens employeurs, et je ne sais pas quoi encore… Tout ça aura duré 3 semaines en ce qui me concerne. 3 semaines !!! Vous vous rendez-compte ? Pendant ce temps-là vous imaginez un peu ma démotivation au boulot, à regarder mes emails toutes les 3 minutes au cas où j’aurais enfin la réponse… Là, j’ai soudainement pris conscience de ce que ressent Woody quand on est arrêté à un feu rouge depuis 10 secondes et qu’il s’exclame « c’est troooop loooong » en mettant des coups de pieds dans le siège devant lui (le mien en général). Je vous promets que j’avais aussi envie d’hurler « c’est trooooop looooong » à longueur de journée là (je l’ai fait un peu d’ailleurs, Mari était content, mais j’ai pas mis les coups de pieds c’est déjà pas mal)…

Jusqu’au jour où, vendredi dernier pour être exacte, je reçois un mail me disant « Your Background Check has been returned and cleared. You may submit your resignation ». Enfin ! Youhou ! Aussitôt dit, aussitôt fait :
« – allô Steven, comment ça va ?
Steven : – Bien, merci. Happy Friday ! Et toi, ça va ?
– Oui oui, super ! Tiens au fait, j’appelle pour poser ma démission.
– Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que tu as dit ?
– Je démissionne
– Ah mais quand on s’est vus la semaine dernière tu m’as dit que tout allait bien et que tu étais d’accord que je cherche une autre mission pour toi à partir de janvier
– Bah tu sais, tout est allé si vite… »

Bon voilà, ça c’est fait. Ensuite, l’annonce à mon client qui a d’abord été surpris pendant cinq secondes et puis qui m’a félicitée chaleureusement d’avoir décroché un full time (autrement dit à durée indéterminée, je vais avoir des congés payés maintenant, hein !!).

Ensuite a suivi la négociation du préavis qui est normalement de deux semaines, mais je voulais n’en faire qu’une pour me prendre une semaine de vacances entre les deux. Là, j’ai du argumenter pas mal pour que ça passe :
– promis, je vais finir tout mon boulot en une semaine, je ne servirai à rien une semaine de plus
– promis, j’ai le temps de faire le passage de connaissance à mes collègues en une semaine aussi, pas de problème !
– mon mot de passe expire dans 7 jours et ça m’embête de le changer

Et finalement, après un week-end de réflexion, ma hiérarchie a accepté que je les quitte à la fin de la semaine. Du coup, je suis contente, j’ai pu m’inscrire pour participer à l’animation de la maison hantée pour le jour de Halloween dans l’école des enfants 🙂

12/09/14

Les retours de vacances

Back to Work reminder on a wall calendar

 

Après mes semaines de vacances estivales, j’ai toujours eu l’habitude de retrouver les choses telles qu’elles étaient au moment où je les avais quittées.

Je retrouvais les mêmes collègues, les mêmes projets (au même point d’avancement), les choses au même endroit… Enfin non, ça n’est pas tout à fait vrai. En général, quand je rentrais de vacances, mes crayons avaient disparus (cela dit, je ne me suis faite avoir que deux fois, après je mettais tout systématiquement dans mon tiroir) et mon fauteuil remplacé par LE fauteuil pourri. Oui, parce que partout où j’ai bossé, il y a toujours un fauteuil pourri qui n’appartient à personne. Les roues bloquées, le dossier de travers, l’assise bancale, la mousse qui dépasse d’un côté… Je ne sais pas si c’est sentimental ou une tradition d’entreprise, mais il y a toujours un seul et unique fauteuil tout pourri dont personne ne veut et qu’on retrouve toujours à sa place au retour des vacances, sans n’avoir aucune idée d’où est passé son fauteuil réglé comme il faut…

Bref, ça c’était avant.

Lundi dernier, je suis retournée sur le chemin du travail après mes trois semaines et demi de vacances.

Tout d’abord il y a le collègue qui a posé sa démission et qui est parti dans la foulée. Il y a aussi celui qui s’est fait embauché à sa place.

Ensuite, il y a la personne que j’ai formée avant de partir, histoire qu’elle soit au courant de mon sac de nœuds au cas où quelqu’un aurait besoin de quelque chose pendant mon absence. Je pensais qu’elle gèrerait les points bloquants de mon projet en parallèle du sien. Et bien, elle a avancé sur mon sujet ! D’ailleurs, elle a tellement avancé que je n’ai pas eu assez de la semaine pour me remettre au point (parce que c’est toujours un sac de nœuds quand même, mon projet, sauf que les nœuds ont bougé). Ma chef m’a même dit que vu que ma collègue était dedans, autant qu’elle finisse toute seule et que je vais démarrer un autre projet en parallèle (l’un dans l’autre ça m’arrange bien). De toutes façons, je ne vais pas me plaindre : lundi je me demandais si mon badge fonctionnerait toujours – je m’en sors juste avec un changement de projets ; ça aurait pu être pire…

Enfin, contrairement à mes attentes, mon fauteuil a disparu. Arggg, la tradition est universelle ! Sauf que… héhé… j’avais mis un gilet sur mon fauteuil et le collègue qui me l’a piqué l’y a laissé. Le jeu de piste a donc été assez bref (juste le temps de passer dans tous les cubicles de mes collègues, ce qui est tout de même plus long et moins discret que sur un openspace).

Et vous, comment s’est passé le retour de vacances ? 🙂

28/02/14

Baby Shower

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Aujourd’hui au travail, une petite surprise a été organisée pour ma collègue Saraswati qui part en congé maternité. Avant de continuer, je précise tout de suite que quand je dis congé, ça ne veut pas dire que c’est payé. Le congé maternité tel qu’on l’entend en France n’existe pas vraiment ici (sauf en Californie je crois), sauf cas particulier où l’employeur sympa décide de donner quelques semaines. Bref, mes collègues ont organisé en douce une baby shower. Pour ceux qui ne connaissent pas l’expression, c’est en théorie une petite fête qu’on fait généralement à la fin de la grossesse avec des amis pour célébrer l’arrivée proche de bébé. En pratique aujourd’hui, ça ressemblait tout simplement au genre de pot de départ qu’on fait avant de partir en congé maternité.

Bref, j’ai trouvé l’idée de la surprise très sympa. Nous nous sommes tous retrouvés à 15h dans une salle de réunion d’un autre étage (sauf Saraswati, ainsi que Rajnish qui est chargé de l’accompagner quelques minutes plus tard sans qu’elle ne se doute de rien). Il y avait des gâteaux, des chips, du coca, des ballons partout… et un gros panier de cadeaux pour bébé.

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Une carte de vœux tourne parmi les collègues pour écrire un petit mot, et puis nous éteignons la lumière. Pendant ce temps-là, Rajnish, qui occupait Saraswati avec des questions de boulot, lui dit soudainement qu’ils doivent aller en réunion. Elle ne se pose aucune question (faut dire qu’ici on a l’habitude des réunions qui se décident au dernier moment) et le suit.

Nous les voyons entrer dans la salle de réunion et allumons les lumières. Elle ne se doutait de rien et était visiblement émue 🙂

Quelqu’un allume les bougies sur le gâteau. On se croirait à un anniversaire 😉

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Puis Saraswati souffle les 9 bougies (une par mois) et on coupe le gâteau (que je n’ai pas goûté)
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C’était bien sympa et ça a même duré 45 minutes (ce qui est énorme ici, surtout sur le temps de travail !) 🙂

11/12/13

Quoi de neuf au boulot ?

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Je voulais prendre le temps d’écrire plus régulièrement, mais depuis que j’ai repris le travail, comme par hasard j’ai l’impression de ne plus avoir de temps (à part pour faire des truffes au chocolat que mes collègues n’apprécient pas à leur juste valeur). Bref… Je viens de coucher les enfants, Woody dort et Buzz n’arrête pas de se relever, mais je vais prendre le temps de vous donner les dernières nouvelles.

Mon travail

J’en suis à ma quatrième semaine de travail ; ça passe vite. Après mes premières impressions assez négatives [oh zut, voilà Buzz qui se relève encore. Il me dit qu’il a fait un cauchemar. Il est 19h20 et il n’a pas dormi. C’est ça oui…]. Je disais donc : après mes premières impressions [oups, il faut que je fasse quelque chose d’important, je reviens après…]. Je disais donc [Buzz : « Maman, j’veux faire pipiiii »]. Vous comprenez pourquoi je n’arrive pas à écrire quoique ce soit ? (il est 19h45 pour info) Je ne sais même plus comment je voulais terminer ma phrase…

Bref, je me suis habituée à ce nouvel environnement et je commence même à trouver mes collègues sympathiques. Ça ne discute pas plus qu’au début et j’ai assimilé le fait que ce n’est pas parce que Vindhya me dit « bonjour, comment ça va ? » avec un grand sourire qu’elle a envie de discuter. Alors, de temps en temps, certains jours, il arrive que j’échange trois ou quatre phrases avec un collègue. Ça ne dure qu’une ou deux minutes, mais la rareté de la chose fait que je l’apprécie plus.

Hier, j’ai apporté des truffes au chocolat, espérant obliger mes collègues à se déplacer jusqu’à mon cubicle dans le but d’en garder quelques uns à discuter. Et bien, mon plan a foiré. J’ai envoyé mon mail à plus de cinquante personnes, deux heures plus tard il n’y avait que 10 truffes de parties, sans discussion. Certains collègues m’ont quand même posé des questions : « est-ce qu’il y a de l’œuf dedans ? » « est-ce que c’est Casher ? » « est-ce que tu aurais un papier pour les prendre sans les toucher ? ». Malgré mon imagination débordante, j’ai eu du mal à rebondir sur ces questions-là pour engager une vraie conversation…

J’ai quand même Vishnu qui aime bien me parler (c’est à dire qu’on discute un bon 30 secondes par jour) parce qu’il a appris le français et ça lui fait plaisir de s’en servir. Après avoir goûté mes truffes, il m’a même envoyé un mail pour me remercier et me faire part de ses meilleurs regards 🙂 (au passage, je ne vais pas critiquer, parce que je suis sûre que mes mails en anglais sont parsemés de boulettes, et puis je l’aime bien, ce collègue 🙂 )

Il y a aussi ma chef, Mandira, qui est adorable. Elle a envoyé un mail de bienvenue à mon égard à toute l’équipe, en ajoutant à la fin que je savais faire de bonnes truffes (c’est marrant quand même, j’ai l’impression que partout où je passe, on me caractérise avant tout pour ma faculté à apporter des choses qui se mangent). Au passage, Mandira a réellement adoré les truffes. Non seulement, c’est la seule qui s’est resservie, mais encore elle en a pris pour rapporter chez elle 😉

L’anglais

Un des aspects non négligeable de ma vie professionnelle consiste à parler anglais (forcément), mais ça valait le coup que j’en fasse une rubrique à part.

Avant de commencer à travailler, je m’inquiétais beaucoup sur ma faculté à comprendre les conversations du monde professionnel. Finalement, sur ce point-là, je m’en sors plutôt bien.

Tout d’abord, comme les conversations sont très limitées et qu’on est tous isolés dans nos cublicles, je ne passe pas 8 heures par jour à devoir me concentrer sur ma compréhension de l’anglais comme je l’imaginais. En moyenne, je participe à 30 minutes de réunion téléphonique par jour, et à un cumul d’environ 10-15 minutes de discussion (professionnelle) en face-à-face sur la journée. Autant dire que je ne me sens pas baignée plus que ça dans un flot de paroles en anglais.

Ensuite, le peu de conversations auxquelles je participe ne me pose absolument aucun problème de compréhension. Je ne m’y attendais pas, mais je comprends à peu près tout. C’est un peu plus difficile au téléphone, mais globalement je n’ai pas de problème majeur pour comprendre mes interlocuteurs.

Par contre, ce qui m’étonne, c’est que j’ai l’impression d’avoir régressé ces dernières semaines en terme d’expression orale. Je ne sais pas si c’est le fait de ne parler que très peu (beaucoup moins que lorsque je passais des entretiens) ou si c’est la fatigue, mais j’ai du mal à formuler même des phrases simples. Le mois dernier, je me sentais acquérir petit à petit un langage assez fluide, et depuis quelques jours je trouve que je parle n’importe comment, je ne trouve plus mes mots, je les utilise n’importe comment, bref… c’est n’importe quoi…

Aujourd’hui, j’ai mené ma première réunion, et je me demande si je suis passée pour une cruche. Cela dit, le côté positif, c’est que les réunions ici sont toutes téléphoniques et que ça a un côté moins impressionnant. Ceux avec qui j’ai discuté ne m’ont jamais vue, donc c’est pas très grave. Par ailleurs, le peu de relation évite le côté émotionnel comme j’avais avec mes anciens collègues, et en fait je crois que je m’en fiche complètement d’être potentiellement passée pour une cruche 🙂 Donc, tout va bien.

Last but not least

Je vais arrêter de parler de moi pour ce soir. Je tiens à vous annoncer que Mari a trouvé à son tour un emploi ! 🙂

Tout comme moi, il va travailler à moins de 10 minutes à pieds de chez nous. Si tout va bien, il commence lundi prochain. Et puis il a de la chance, parce qu’il va bosser avec des américains qui ont l’air plus extravertis que mes petits collègues. Enfin, on verra, mais ça fera toujours une autre expérience dont je pourrai vous parler 🙂

24/11/13

Bilan de ma semaine

Je tenais à vous faire un petit topo de ma première semaine au travail et à partager avec vous mes premières impressions (pour voir si ça se confirme ou pas par la suite).

Comme je vous ai déjà parlé de ma journée de lundi, je vais me concentrer sur les quatre jours suivants.

Mardi matin, j’arrive donc dans un autre bâtiment que la veille, à 10 minutes porte à porte de chez moi, et je rejoins Mandira dans le hall à 9h. Comme je n’ai pas encore mon badge, elle m’accompagne près de l’accueil pour demander une carte temporaire pour la journée et je dois passer mon sac aux rayons X. Ça rigole pas avec la sécurité ici !

Nous arrivons à l’étage et je la suis sur le plateau, principalement composé de bureaux à cloisons plus hautes que moi. On se croirait dans un labyrinthe… Elle m’amène devant l’un des cubicles et me dit que c’est mon bureau. Je constate qu’il y a de nombreux dossiers sur le bureau et que les tiroirs sont plein d’affaires personnelles (de l’argent, une tasse…). Je demande à ma chef si la personne qui était là avant va récupérer ses affaires. Elle me répond assez froidement : « il est parti hier. Il reviendra peut-être les chercher, tu peux les mettre ailleurs ». Bon, ça sent le mec qui s’est fait viré la veille sans prévenir. Bonjour l’ambiance de départ… 😐

bureau

Mandira me donne à nouveau de la doc à lire (pfff…) en attendant d’avoir mes codes de connexion puis elle me dit qu’il y a une réunion téléphonique avec je-sais-pas-qui sur le point de commencer. Elle me propose de me joindre à la conversation, juste pour écouter (ça tombe bien, je n’aurais pas sû quoi dire). J’écoute donc la réunion qui a duré 20 minutes et à laquelle je n’ai pas compris grand chose vu que j’ai entendu parler de mousquetaires et de nombrils (cela dit après avoir cherché le sens des notes que j’ai prises, il s’avère que mousquetaire est le nom d’une application. Par contre, pour le nombril, c’était pas ça du tout 😆 )

À part ces deux anecdotes, il y a quelque chose qui m’a particulièrement marquée, c’est la froideur de l’ambiance. Bon, déjà, j’ai vite compris qu’il n’y avait aucune pause de la journée, mes collègues enchainant 9h-18h sans interruption. J’ai trouvé ça difficile le premier jour, et puis ensuite j’étais prête psychologiquement donc finalement ça se fait bien. Par contre, ce que je trouve difficile, c’est que personne ne discute de la journée. Les rares conversations que j’entends de loin concernent le travail et les collègues sont très distants. Je ne sais pas si c’est spécifique à mon équipe, ou si c’est général ici, mais je trouve ça désagréable, un peu comme une impression d’être exclue, sauf qu’en fait c’est normal. Certainement une question d’habitude je suppose…
J’ai pourtant fait quelques tentatives, avec différents collègues (parce que déjà que je n’ai pas vraiment de travail à faire, mais ne parler à personne de la journée, ça me rend folle !) :
moi : « Bonjour Vindhya, comment ça va ?
Vindhya : ça va. Qu’est-ce que tu veux ?
euh… rien, je disais juste bonjour, hein…

autre essai : « Bonjour Vishala, comment ça va ?
Vishala : ça va.
Elle me regarde, d’un air interrogateur. Je la regarde d’un air pas à l’aise et puis je m’en vais en ayant eu l’impression d’être passée pour une demeurée. Je crois que je vais arrêter de dire bonjour aux gens sans raison…

Autre tentative, avec un truc intelligent à demander : « Dis-moi, Mandira, est-ce que tu pourrais m’expliquer un truc ?
Mandira : désolée, j’ai pas le temps, vas demander à Vindhya »

2 min plus tard : « Vindhya, tu as un instant ? J’ai une question
Vindhya : je suis occupée, tu devrais demander à Mandira »
euh… c’est elle qui m’envoie là…

Vendredi matin (c’est pas trop tôt), Mandira finit par me dire que je vais bosser sur le même projet que Krishna, et que je peux lui demander de me présenter ce qu’il fait. Sauf que Krishna, il travaille sur un autre site, ce qui va être super pratique. Je sais qu’il vient régulièrement dans mon bâtiment, mais Mandira n’est pas capable de me dire quand (pourtant c’est sa chef aussi), et que je peux lui demander directement. Je lui demande « il est au courant que je vais bosser avec lui ? » et elle me répond « non ». Bah ce serait peut-être bien de le prévenir avant que je lui tombe dessus…
J’attends que Mandira prévienne Krishna que je vais faire équipe avec lui, et puis je lui envoie un petit message :
« bonjour Krishna, comment vas-tu ?
– Merveilleusement bien. Pourquoi ?
mais pourquoi les gens se sentent agressés quand on leur demande comment ça va ici ?
– Je me demandais quel jour tu seras ici la semaine prochaine ?
– Lundi et mardi
– Ah, super 🙂
– non, j’ai des choses importantes à faire, je n’aurais pas le temps de te voir
et bam !

Bon, voilà, j’ai l’impression d’être entourée de psychopathes… et pour ne rien arranger, je galère pour avoir les accès aux répertoires partagés de l’équipe, personne ne veut m’aider. La communication avec le support est un véritable moment de solitude parce que je ne pige pas un mot de ce qu’ils me disent quand j’appelle…

J’étais bien contente d’arriver enfin au week-end vendredi soir, et ça me fait plaisir d’avoir un jour férié jeudi grâce à Thanksgiving 🙂

18/11/13

Premier jour au travail

Documents from blue folder.
Me revoilà donc sur le chemin du travail après 4 mois de pause.

Il est 8h30, je sors de chez moi. Le stress monte, un peu. Comment cette journée va-t-elle se passer ? Je prends le métro, parmi les autres personnes qui partent travailler. Il fait bon, le ciel est bleu avec de petits nuages blancs, le vent souffle légèrement et le soleil brille. Je continue à avancer dans le flux des piétons.

8h50 : j’arrive devant le bâtiment. J’entre et m’approche de l’accueil pour demander Padma. Finalement, c’est quelqu’un d’autre qui vient me chercher, il se présente mais je ne comprends pas son nom. Nous arrivons sur le plateau et une des jeunes femmes qui m’avait fait passer l’entretien vient m’accueillir. Elle me dit son nom que je ne comprends pas non plus.

Elle m’installe au bureau de quelqu’un qui n’est pas là aujourd’hui, je pose mes affaires et la rejoins à son poste. Pour activer je-sais-pas-quoi, elle me demande de remplir un formulaire sur son ordinateur. Quand je valide, il y a un message comme quoi ça n’a pas pu s’activer et qu’il faut appeler le support. Elle me dit donc de les appeler pour qu’ils règlent mon problème. Elle ajoute que le numéro de téléphone n’est pas compliqué : « it’s one 800 support ».

Je retourne donc à mon bureau pour appeler le support. Qu’est-ce que je vais leur dire ? Je n’ai même pas compris ce qui ne marche pas… Bon, je vais me débrouiller…

Je tape 800 sur le téléphone, ça ne marche pas. J’ai un doute : elle a dit 800 ou 8000 ? J’essaye 8000, ça ne marche pas non plus. Hmmm… Je vois par hasard sur le bureau que le numéro est 1-800-support. Ah ok ! Je tape donc 18007877678 et ça ne marche toujours pas… Je demande à mon voisin le numéro du support et il me répond que c’est 1-800-support. Je lui réponds que ça ne fonctionne pas et il me demande « tu as fait le 9 avant ? ». Ah non, je n’avais pas fait le 9… Là ça va tout de suite mieux !

Je tombe sur une boite vocale qui me demande d’épeler mon ID :
J’articule : « – K 9 O W Y J »
L’automate me répond : « – I heard K-9-O-W-A-F. Is that ok?
– NO ! mais comment il a fait pour prendre le J pour un F ?
– spell your ID
– K 9 O W Y J
– I heard K-9-O-W-I-F. Is that ok?
– NO !
– spell your ID
– K 9 O W Y J
– I heard K-9-O-W-Y-F. Is that ok?
non, mais il y tient à son F !
– NO !

Je suppose que l’automate en a eu marre et j’ai finalement eu quelqu’un au téléphone 😀
J’explique donc que l’activation de je-sais-pas-quoi ne fonctionne pas. Ils me répondent que je dois en parler avec ma manager. J’explique que c’est elle qui m’a demandé de les appeler et finalement, c’est ma manager qui a fini la conversation avec le support (c’est mieux comme ça…).
Bref… c’est trop tôt pour activer mes accès, je les aurai demain au plus tôt…

Il est 10h, on me donne de la doc à lire.
Je lis…
je lis…
je lis…

10h30 : ma voisine d’en face mange un sandwich qui sent fort la dinde

10h45 : c’est malin, j’ai faim, maintenant !

11h : ma voisine d’en face mange des cacahuètes, qu’elle a dans un grand bocal sur son bureau. Un autre collègue arrive pour l’accompagner.

11h15 : j’ai lu toute la doc 2 fois, j’ai même pris des notes ! Je commence ma troisième lecture.

11h50 : je vais voir Mandira (entre temps, j’ai réussi à trouver le prénom de ma boss écrit quelque part) et je lui dis que j’ai fini de lire la doc. Elle m’en donne d’autre… et m’explique qu’elle n’a pas le temps de s’occuper de moi. Bon ok…

12h05 : mon voisin de gauche mange une salade aux lentilles avec du bacon, ma voisine d’en face a laissé les cacahuètes et s’attaque à des céréales au chocolat. Je sors mon sandwich…

13h : ma voisine recommence à manger des cacahouètes.

14h : je décide de partir en exploration et je fais le tour de l’étage. Ça me fait du bien de me promener, parce que ça commençait à faire long, sans pause depuis ce matin…

Je relis encore la doc… j’y trouve même des fautes 😀

L’après-midi passe incroyablement lentement… Personne ne fait de pause, personne ne discute (à part mon voisin de gauche qui s’est mis à parler curling pendant 2 minutes avec un autre).

Il est 17h. Je vais voir Mandira et elle me dit « il y a un autre document que j’aimerais que tu lises. Il faut juste que je le retrouve, attends, je passe te voir dès que je l’ai ». J’attends donc… 17h15, 17h30, 18h… Je retourne voir Mandira qui, visiblement, avait complètement oublié mon document. Elle me dit qu’on verra ça demain (si j’avais su, ça ferait une heure que je serais partie), et au passage, elle me dit que mon lieu de travail ne sera pas ici à Manhattan, mais à Jersey City !

Voilà donc la bonne nouvelle du jour : je vais travailler à 5 minutes à pieds de chez moi ! (Bon, par contre, les gens de l’équipe que j’ai vus aujourd’hui ont l’air de rester travailler à Manhattan, alors je ne pige pas trop le but de la manœuvre…).

En attendant, croisons les doigts pour que j’ai mes accès demain et que je puisse faire quelque chose de plus productif que lire de la doc ! 😉

29/10/13

D’un entretien à l’autre…

Person Holding Hire Me Sign in Crowd
Toujours en plein dans ma recherche d’emploi, en ce moment, je passe beaucoup d’entretiens. Ce n’est pas toujours facile avec la barrière de la langue, mais je sens que je fais de nets progrès !

Bon, évidemment, ça dépend des fois ; par exemple il y a 10 jours j’en étais au troisième entretien pour un contrat de 18 mois dans une grande banque américaine et mon interlocuteur mâchait tellement ses mots que je ne pigeais rien… Autant que j’ose parfois demander aux gens de parler moins vite, autant là j’ai pas osé lui demander d’articuler. Ce qui n’aidait pas, c’est qu’il me posait des questions bien techniques sur les processus de calculs de certains risques financiers, étapes par étapes. Il y a 5 ans, j’aurais certainement répondu du tac au tac, mais là je n’étais pas à l’aise… Le fait que je ne comprenais pas ses questions n’aidait clairement pas non plus, et me déstabilisait trop pour que j’arrive à réfléchir à mes réponses. Bref, j’ai passé mon temps à dire « I don’t understand » et « I don’t know » pendant une demi-heure qui m’a paru être une éternité ! (Je ne comprends même pas pourquoi il a tenu à insister si longtemps sur le même sujet ; il aurait pu abréger mes souffrances en laissant tomber, non ?)

Bref, à part cet épisode qui m’a complètement déprimé pendant une semaine (en fait, jusqu’à ce que je passe un autre entretien ailleurs qui s’est super bien passé), je me sens progresser en anglais.

Quand je ne comprends pas, j’essaye de faire illusion. Parfois ça marche…
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…parfois non…
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Là où je vois une nette différence avec le début de mes recherches, c’est que maintenant je n’ai plus peur de décrocher le téléphone quand il sonne. Par ailleurs, le tout premier contact avec un recruteur est maintenant facile car ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent (et quand on s’attend à entendre quelque chose de précis, on comprend beaucoup plus facilement !)

Avant c’était :
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Maintenant, ça va nettement mieux :
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Passée l’étape de ce premier contact pour lequel je me débrouille plutôt bien maintenant, arrive la partie la plus difficile qui consiste à convaincre le client ou le futur employeur potentiel que je suis la personne qui leur faut, et c’est là que je coince pour l’instant. Je m’en sors bien pour la partie présentation et pour répondre aux questions que j’ai préparées. Par contre, il y a parfois des questions bien techniques pour lesquelles j’aimerais simplement répondre par un schéma ou une formule, mais lorsque l’entretien est par téléphone (ce qui est souvent le cas), je m’emmêle les pinceaux pour expliquer ma réponse et je pense que je passe pour une grosse débile… Il va falloir que je m’entraîne encore pour surmonter ça (et prier pour que mon prochain entretien soit en face à face) !

13/07/13

En plein déménagement !

ダンボール

Je m’octroie une petite pause bien méritée, au milieu des cartons qui jonchent mon salon, et j’en profite pour venir donner quelques nouvelles fraiches avant de me remettre au travail.

Je vous disais la dernière fois que j’étais complètement débordée. C’est toujours le cas, mais j’ai eu la joie de retrouver Mari samedi dernier, après son long mois (qui est en fait passé très vite) aux US. Maintenant, j’ai donc la chance de ne plus être débordée toute seule, mais à deux. Et encore, nous avons beaucoup de chance car mes parents ont emmené les enfants en vacances pour que nous puissions nous concentrer sur le déménagement (et je leur en suis infiniment reconnaissante, car voyant la tonne de tâches que nous abattons chaque jour, je ne sais franchement pas comment on aurait pu s’en sortir avec les petits dans les jambes).

Le déménagement a commencé pour de vrai hier : tout l’électroménager et les affaires de jardin sont partis vers la Bretagne. Pendant que Mari gérait ça, je terminais ma dernière journée de travail en France par un pot de départ grâce auquel j’ai pu liquider les 3kg de farine qui me restaient 😀 . Après ça, j’ai eu un peu de mal à quitter mes collègues qui sont tous vraiment adorables, gentils et très compétents (il y en a qui s’échangeaient l’adresse de mon blog pendant le pot alors je ne peux dire que du bien d’eux maintenant…) Coucou les collègues 😆 ; ne vous en faites pas, je pense réellement ce que je viens d’écrire ; je vous adore <3

Bref, je suis rentrée chez moi et nous avons continué à faire du tri (si vous saviez à quel point j’en ai marre de faire du tri…). Ce matin, ma belle-famille est passé récupérer environ 10m3 d’affaires et je commence à trouver la maison un peu vide. Lundi, les déménageurs viennent pour emballer tout le reste. D’ici là, on a encore un peu de paperasse à faire (prévenir la CAF, EDF, GDF et compagnie de notre « changement de situation »), nous devons séparer les affaires que nous allons prendre avec nous dans l’avion de celles qui nous rejoindront 6 semaines plus tard (parce que si les déménageurs mettent nos passeports dans un carton, on aura l’air fins…). Lundi soir, tout sera emballé. Mardi, tout sera chargé dans le container et nous rendons les clés de la maison mercredi avant de partir retrouver nos petits chéris en Bretagne où nous pourrons profiter d’une semaine de vacances bien méritées 😎

ps : j’ai créé récemment une page Facebook, si ça vous dit (ça me permet de venir dire coucou quand je ne trouve pas le temps d’écrire un long billet sur le blog)