Le permis de conduire
Aux États-Unis, il n’y a pas vraiment de carte d’identité comme en France. Ici, on peut demander à avoir un Non-driver identification card ou un Driver license (permis de conduire).
Grâce à mon mon permis de conduire français, je n’ai eu besoin de repasser que l’épreuve du code de la route (Vive le New Jersey ! Par exemple, dans l’état de NY, il faut tout repasser).
J’ai donc potassé mon code (enfin… j’ai lu le fascicule en entier une fois, en mettant des croix rouges sur les passages à relire).
J’ai réussi à retenir les distances d’arrêt (en pieds) en fonction de la vitesse (en miles par heure) :
J’ai appris les limites de vitesse (de 25 mph en ville à 65 mph sur une partie des autoroutes), les règles liées aux bus scolaires (s’arrêter à 25 pieds d’un bus arrêté si les feux clignotants rouges sont allumés, sauf si c’est devant une école auquel cas on peut passer à 10 mph) et aux camions à glace (marquer le stop puis passer à moins de 15 mph). Je me suis farcie les équivalences d’alcool (1,5 oz de Whisky = 12 oz de bière = 5 oz de vin) et les détails spécifiques à la conduite accompagnée qui ne me concernent pas du tout mais qui font partie de l’examen…
Dans les grandes lignes, le code ressemble beaucoup au code de la route français (priorités a droite, feux tricolores, consignes de sécurité…)
Je suis arrivée hier matin au MVC pour passer l’examen. J’ai rempli un document où on me demande notamment mon poids en lbs et ma taille en foot/inches (ça tombe bien, je connaissais les réponses). On m’a demandé aussi si j’acceptais de donner mes organes au cas où. En effet, l’information est écrite sur le permis, ce qui est plutôt une bonne idée je trouve 🙂
Ensuite, on a testé ma vue (ouf, ça va ; ça aurait été bête de se faire recaler à cause de ça…) et puis je me suis retrouvée face à un écran d’ordinateur pour l’examen du code. On peut même choisir la langue ; j’ai préféré le faire en anglais. Objectif : avoir 40 réponses correctes sur 50 questions posées.
C’est un QCM purement textuel (et non pas basé sur l’image comme en France). Ce qui est sympa, c’est qu’après avoir répondu à une question, le logiciel indique tout de suite si c’est correct ou pas 🙂
Je suppose que les questions sont générées à partir d’une base, car j’ai eu 2 questions en double (posées légèrement différemment, mais quand même…). J’ai éclaté de rire toute seule à la question suivante :
Que doit-on connaître lorsqu’on conduit près d’un camion ?
1 – si il roule plus vite que moi pour faire la course
2- qu’il a des contraintes visuelles et des angles morts importants
3-l’historique de l’industrie du camion
Et j’ai eu faux à une question : de quelle couleur est le panneau qui indique que la route est partagée avec des piétons ? N’ayant absolument aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler le panneau en question, j’ai coché orange et jaune. Finalement, c’était jaune et vert… J’ai vérifié en rentrant ; ce panneau n’est pas dans mon bouquin de code, et même en cherchant sur internet, pas moyen de voir à quoi il ressemble… dommage !
Bref, j’ai un mon code et mon permis a été fabriqué sous mes yeux, très rapidement par ailleurs et pour 35 dollars seulement ! Par contre, j’ai une tête affreuse sur la photo…
Voilà donc une bonne chose de faite, même si pour l’instant on n’a pas prévu d’acheter une voiture, au moins ça c’est fait ! 🙂