16/11/13

De la paperasse…

Signing contract

Comme je vous le disais la semaine dernière, on m’a proposé un emploi que j’ai accepté. En attendant ma date de début, a priori pour lundi 18 novembre, je pensais que je pourrai me la couler douce, et bien même pas : je n’ai jamais vu autant de paperasse en si peu de temps !

Toute une liste de formulaires à remplir : I-9, W-4, IT-2104… entre les questions pour savoir si je suis poursuivie pour crime en ce moment et celles liées aux taxes auxquelles je n’ai rien compris…

Bref, je vous passe les détails parce que ce n’est pas très intéressant, mais tout ça pour dire que je me suis bien amusée cette semaine.

Une petite histoire au passage : la semaine dernière, alors que j’étais au téléphone avec Steven (mon recruteur), il m’a demandé mon legal name. Comme je ne savais pas trop si il parlait de mon nom de jeune fille, de mon nom marital (d’usage), ou de ce qui est écrit sur mon passeport et mes différents ID américains (à savoir les deux), je lui ai précisé mon birth name, mon spouse name, et je lui ai dit que j’avais les deux sur mes documents ici, comme ça il en fait ce qu’il veut.

Arrive le jour où j’ai rendez-vous avec lui pour signer le contrat. Il me fait remplir une tonne de documents, et semble soudainement perturbé. Il me demande : « mais ton prénom, c’est Caroline ? » bah oui, depuis le début j’ai pas changé… C’est quoi son problème ? et là il m’explique que j’avais répondu autre chose lorsqu’il me demandait mon legal name. Ah bon ? Il parlait du prénom ?? Du coup, il m’a enregistrée dans leurs bases avec mon nom de jeune fille comme prénom. C’est malin, tiens… et il n’a pas l’air très content en m’expliquant que ça va retarder ma date de début de quelques jours et qu’au lieu de commencer le 18, ce sera pour le 20 ou 21 parce qu’il doit refaire des démarches de je-sais-pas-quoi.

Le lendemain de la signature de contrat, j’ai rendez-vous pour me faire prendre les empreintes digitales. J’arrive à l’adresse indiquée et il se trouve que c’est un cordonnier-serrurier. Pas trop sûre d’être au bon endroit, je demande :
« -bonjour, j’ai un rendez-vous pour un fingerprint. C’est bien ici ?
-On vous a dit que c’était ici ?
-Euh… bah oui…
-Bon alors c’est ici !

Il se fout de moi là ?
Il m’emmène dans un autre endroit de sa boutique (qui n’inspire pas particulièrement confiance) et me prend chaque doigt un par un, pour enregistrer mes empreintes complètes. J’ai jamais vu ça : il ne s’est pas contenté du bout des doigts comme pour l’ambassade ou la douane, mais là il m’a pris tout le tour de mes phalanges ! Mais à quoi ça va leur servir ??
Bon, j’ai pas trop le choix, mais je suis sceptique…

Au moins, c’est fait, normalement c’est tout. Je sais que le recruteur doit terminer mon background check avant que je puisse commencer. Il s’agit de vérifier que j’ai bien les diplômes et expériences que je prétends avoir, et aussi que je n’ai pas un passé louche. En fait, je ne sais pas exactement ce qu’ils cherchent ni comment ils le font. Ils m’ont juste demandé la liste des entreprises dans lesquelles j’ai travaillé les 3 dernières années ainsi que le nom de mes managers en m’expliquant qu’ils ne les appelleraient de toutes façons pas car c’est en France.

Hier, je reçois un mail de mon recruteur qui me dit que c’est bon, je commence lundi (comme quoi, finalement, le problème de prénom-nom n’a pas eu trop de conséquences). Lundi, déjà ? Enfin, tout est relatif… ça fait quand même 4 mois que je ne bosse pas ! Au moins, j’ai fait le plein de vacances 😉

En ce samedi soir, je commence à ressentir un mélange d’excitation et de stress, sans trop savoir lequel des deux est le plus fort. J’adore démarrer un nouveau travail, découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles méthodes… mais là je vais avoir un sacré challenge à relever avec l’anglais en plus… La suite au prochain épisode !