Du changement en vue
En novembre, j’aurais fêté mon premier anniversaire de travail avec mon employeur. J’ai l’impression que c’était hier que Steven m’annonçait que j’étais embauchée. Mais voilà, je ne fêterai pas mes 1 an parmi mes collègues (à trois semaines près) parce que je serai partie avant.
En effet, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai trouvé un autre emploi, qui correspond exactement à ce que j’ai envie de faire depuis quelques années, donc je suis super contente !
Après un agenda bien rythmé avec à peu près un entretien par semaine (d’abord téléphonique, puis 2h30 en face à face, puis les RH), a succédé le background check qui a été interminable (on m’avait dit une à deux semaines, bah c’est raté) !
Le background check consiste pour l’entreprise (ou pour une entreprise tierce spécialisée là-dedans) à vérifier qu’on n’a pas menti sur le CV et qu’on n’est pas quelqu’un de louche : drug test, demande du casier judiciaire, vérification des diplômes, contact avec les anciens employeurs, et je ne sais pas quoi encore… Tout ça aura duré 3 semaines en ce qui me concerne. 3 semaines !!! Vous vous rendez-compte ? Pendant ce temps-là vous imaginez un peu ma démotivation au boulot, à regarder mes emails toutes les 3 minutes au cas où j’aurais enfin la réponse… Là, j’ai soudainement pris conscience de ce que ressent Woody quand on est arrêté à un feu rouge depuis 10 secondes et qu’il s’exclame « c’est troooop loooong » en mettant des coups de pieds dans le siège devant lui (le mien en général). Je vous promets que j’avais aussi envie d’hurler « c’est trooooop looooong » à longueur de journée là (je l’ai fait un peu d’ailleurs, Mari était content, mais j’ai pas mis les coups de pieds c’est déjà pas mal)…
Jusqu’au jour où, vendredi dernier pour être exacte, je reçois un mail me disant « Your Background Check has been returned and cleared. You may submit your resignation ». Enfin ! Youhou ! Aussitôt dit, aussitôt fait :
« – allô Steven, comment ça va ?
Steven : – Bien, merci. Happy Friday ! Et toi, ça va ?
– Oui oui, super ! Tiens au fait, j’appelle pour poser ma démission.
– Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que tu as dit ?
– Je démissionne
– Ah mais quand on s’est vus la semaine dernière tu m’as dit que tout allait bien et que tu étais d’accord que je cherche une autre mission pour toi à partir de janvier
– Bah tu sais, tout est allé si vite… »
Bon voilà, ça c’est fait. Ensuite, l’annonce à mon client qui a d’abord été surpris pendant cinq secondes et puis qui m’a félicitée chaleureusement d’avoir décroché un full time (autrement dit à durée indéterminée, je vais avoir des congés payés maintenant, hein !!).
Ensuite a suivi la négociation du préavis qui est normalement de deux semaines, mais je voulais n’en faire qu’une pour me prendre une semaine de vacances entre les deux. Là, j’ai du argumenter pas mal pour que ça passe :
– promis, je vais finir tout mon boulot en une semaine, je ne servirai à rien une semaine de plus
– promis, j’ai le temps de faire le passage de connaissance à mes collègues en une semaine aussi, pas de problème !
– mon mot de passe expire dans 7 jours et ça m’embête de le changer
…
Et finalement, après un week-end de réflexion, ma hiérarchie a accepté que je les quitte à la fin de la semaine. Du coup, je suis contente, j’ai pu m’inscrire pour participer à l’animation de la maison hantée pour le jour de Halloween dans l’école des enfants 🙂